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AuteurMessage
Jérémy
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Jérémy


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MessageSujet: Article interessant sur le JET   Article interessant sur le JET Icon_minitimeJeu 7 Jan 2010 - 4:51

osu!

Paru sur Planete Japon, vous connaissiez?
( http://www.planetejapon.com/index.php )

Citation :

Le programme JET (The Japan Exchange and Teaching Programme/Programme Japonais d’Echange et d’Enseignement) a 20 ans, l’âge de la majorité au Japon. 2009 se présente comme l’année idéale pour tirer les premières conclusions d’une expérience unique et souvent initiatrice pour ses participants. Né en 1987, le programme a offert une chance rare à plus de 50 000 non japonais de découvrir l’archipel pour une durée de un à trois ans (jusqu’à cinq ans aujourd’hui), le vrai, celui des campagnes, du monde du travail, des écoles, de l’immersion. Les Français ont bénéficié de cette opportunité à partir de 1989 ; ils sont à ce jour 490 à avoir participé, soit 1% de la totalité des JET.

Karine Radtkowsky, qui fait partie de la première génération à avoir tenté l’aventure n’a pas oublié ce qu’elle doit au programme JET. Elle exprime sa gratitude de la meilleure manière qui soit en affirmant tout simplement que le JET est « un très beau cadeau que nous fait le gouvernement japonais ». Elle ne fait pas simplement référence à la rémunération plus que confortable offerte aux participants – environ 300 000 yens par mois couplés à certains avantages tels que la prise en charge du billet d’avion – ou au sérieux qui entoure la fonction – assurance maladie, cotisation pour la retraite en France suivant des accords récemment signés – mais bien à l’expérience qu’elle a acquise dans le domaine des relations internationales, de la chance unique que représente le programme de maitriser le japonais, du contact avancé qu’elle a eu avec des pans de la société qui restent bien souvent imperméables aux étrangers amoureux de l’archipel.


UN PROGRAMME DEUX CARRIERES

Le programme JET offre deux choix de carrière possibles en proposant à ses participants de vivre le quotidien d’une école en tant qu’ALT (Assistant Language Teacher/Assistant de langue) ou d’une administration en tant que CIR (Coordinator for International Relations/Chargé d’aide au développement des relations internationales).


GREAT TEACHER ALT

Comme son appellation l’indique, un ALT évolue au sein d’une école et assiste les professeurs de langue dans leurs leçons. L’assistant reste un assistant quoi qu’il arrive, c'est-à-dire qu’il ne sera pas chargé de faire cours seul face à une classe. Mais son rôle est loin de se limiter au soutien de l’enseignant japonais. A l’intérieur de l’établissement, il est chargé de faire vivre l’école, au même titre que le personnel japonais qui s’occupe souvent d’un club de sport ou d’une toute autre activité. L’ALT français en place animera souvent le « club de français » ou pourra donner des leçons de cuisine. Comme le souligne Karine Radtkowsky, il n’est par ailleurs pas rare que le JET joue un rôle de Senpai (grand-frère), certains élèves se confient plus facilement à lui, la proximité de l’âge aidant. « J’avais des étudiants qui venaient me parler plus facilement qu’à un professeur, j’étais comme un Senpai. Je ne représentais pas l’autorité, je n’avais pas le pouvoir de les sanctionner ou de les juger. »

A l’extérieur de l’école, le JET n’est pas en reste et participe souvent à diverses manifestations en tant que représentant de la France. Ozan Pierre Kocoglu a connu la vie d’ALT dans le lycée Inagakuen du département de Saitama ; sa vie ne se limitait pas aux murs de l’école. « Je participais en tant que membre du comité d’orientation à un projet d’échanges d’élèves de collège et lycée entre la France et le Japon, appelé le réseau « Colibri », en partenariat avec l’Ambassade de France. J’étais aussi SGL (Self-support Group Leader ; représentant) pendant 2 ans pour la communauté francophone du JET programme. […] J’ai eu la chance de participer une fois par an à une World Fair (Foire Internationale) dans la ville d’Ageo à Saitama, où j’animais un stand en tant que représentant de la France. »


LE CIR : AGENT INFILTRE

Le travail qui attend les CIR est au moins aussi varié que le poste d’ALT et demande des connaissances plus pointues de la langue japonaise. Les CIR aident au développement des relations internationales entre leur département ou ville et de potentiels partenaires étrangers. Leur mission comprend une part importante de traduction de documents officiels, de lettres ou encore de brochures touristiques visant à attirer les visiteurs désireux de sortir de la mégalopole tokyoïte. Les CIR doivent par ailleurs être capables d’accueillir et guider les délégations étrangères. Souvent, ils se prennent à jouer l’ALT en visitant différentes écoles de leur circonscription pour proposer des initiations au français et à la France.

Le CIR est un point de repère, un avis extérieur souvent précieux dans un bureau qui se doit de s’adapter aux us et coutumes étrangers. Maiko Carole Gobbi, qui fait partie de la promotion 2008 de JET, est en fonction depuis moins d’un an mais nous livre ses premières impressions sur sa tâche. « Pour mes collègues, je suis sans doute un repère pour mieux connaître les habitudes des français, comment ils aiment passer leurs vacances par exemple. Le chef de section me demande en effet d’accompagner de temps à autres des reporters en mission de la Fédération du tourisme de Gifu pour leur donner mon avis sur les sites touristiques de façon à éventuellement améliorer l’information en français sur Gifu. Plaisant travail. »

La présence d’un CIR est fortement appréciée par les employés japonais qui ont l’impression d’apprendre au contact de leur collègue et d’évoluer dans un cadre plus international au quotidien. M. Yoichi Tagi est aujourd’hui directeur général adjoint au Centre Japonais des Collectivités Locales (CLAIR) à Paris, qui gère en partie le programme JET en France. Il se rappelle avoir énormément appris au contact des différents CIR qui se sont succédés dans son bureau, à l’époque où il était directeur général adjoint de la Division Internationale du Conseil Général du département d’Ibaraki (à partir de 2001). « J’ai 52 ans. Les gens de ma génération connaissent la France à travers le cinéma ou Polnareff. Grâce à JET, j’ai pu me défaire de ces stéréotypes. […] Dans la région d’Ibaraki, les brésiliens sont les étrangers les plus nombreux, suivis par les chinois. Les relations du Japon avec les Etats-Unis ont toujours été très fortes de part l’histoire des deux pays. Malheureusement les liens avec la France sont de moins en moins forts. Aujourd’hui, les japonais qui apprennent le français ou l’allemand sont de moins en moins nombreux ; si bien que j’ai du attendre 2001 pour rencontrer un français qui n’était autre que le CIR de mon bureau. Si j’avais su que quelques années plus tard, je vivrais en France, j’aurais profité plus intensément de la chance qu’il m’était donné d’apprendre le français. »


ETRE JET : JAPONAIS SOUHAITE, SOURIRE EXIGE


La compétition pour obtenir le sésame en France est rude : huit postes en 2008 pour une cinquantaine de dossiers recevables, mais c’était une année exceptionnellement faste. Les critères de sélection sont renforcés par rapport au monde anglo-saxon, mais les efforts que chaque futur candidat se doit de fournir pour intégrer le programme ne sont pas vains. Le niveau des JET français leur permet d’avoir une excellente réputation, du fait de leur sérieux, de leur professionnalisme mais aussi et surtout par les instruments dont ils disposent pour s’intégrer au mieux dans leur nouvel environnement. Yôko Takanohashi, professeur de français depuis 12 ans au lycée Kozukata dans le département d’Iwate, reconnait l’avantage non négligeable que représente un JET capable de parler japonais : « Jusqu’à maintenant, nous avons connu des ALT débutants en japonais ayant des difficultés à communiquer avec leurs collègues de bureau, qui se sont sentis isolés ou d’autres encore tombés dans une pseudo-paranoïa. Lorsque je regarde Odin (actuel ALT), je pense qu’il a les qualités nécessaires d’un bon ALT et notamment les deux suivantes : il parle japonais et il m’aide dans la plupart des tâches que je lui confie. » Sans oublier qu’une telle sélection permet au comité parisien de choisir les candidats les plus sympathiques, qualité fondamentale pour réussir sa mission, comme aime le rappeler Florent Gorges, CIR à Niigata de 2001 à 2004.

Quand on part faire JET, il ne faut pas non plus rêver de révolutionner le système japonais en place. Il est fréquent de voir des participants, aussi bien ALT que CIR gagnés par une certaine frustration quand leurs collègues ou supérieurs japonais mettent un frein à la bonne volonté qu’ils affichent. Transformer cette frustration en ressentiment n’est sûrement pas l’attitude à adopter. Les conseils de Ozan Kocoglu sont particulièrement avisés quand il explique qu’ « on finit toujours par surpasser ces désagréments. Globalement j’ai quasiment toujours pu arriver à faire ce que je souhaitais. Un peu de persévérance, mais surtout une certaine manière de présenter les choses peut faire tourner les projets dans le bon sens. Aussi, avoir du soutien parmi la hiérarchie est un gros plus ; comme dans n’importe quel autre milieu, bien s’entendre avec son entourage est un atout de poids. »





JET : UN PROGRAMME RURAL

Combien de fois M. Tagi a-t-il entendu un aspirant JET formuler le vœu de se rendre à Tokyo, Osaka, Kyoto, Fukuoka… Sans chercher nullement à le cacher, il sait pertinemment que les chances de voir cette requête aboutir sont infimes, voire inexistantes. JET est avant tout un programme de campagne, car c’est précisément là que l’impact d’un ALT ou d’un CIR est le plus important. C’est aussi là que la tâche est la plus ardue mais probablement la plus gratifiante.

Yôko Takanohashi, professeur de français au lycée Kozukata, admet que la tâche d’un JET dans une région japonaise peu habituée à la présence étrangère est loin d’être de tout repos ; il est par conséquent important de recruter les JET pour leur capacité d’adaptation et leur résistance à la pression sociale. « Je n’étais pas en poste ici lorsque la première ALT, Catherine, diplômée de l’INALCO, est arrivée. A cette époque, il n’y avait que peu de français (peut-être même pas un seul à Morioka) et cette charmante jeune femme devint la source de nombreuses rumeurs parmi ses voisins. N’ayant pas pu supporter tous ces on-dit, elle finit par tomber en dépression et on peut imaginer les difficultés qu’elle a pu vivre, dans un Japon qui n’avait pas évolué depuis son repli à l’époque Edo. C’est par cette expérience qu’a débuté l’histoire des ALTs français ici. » Si cet exemple n’est pas réjouissant, la suite a été nettement plus positive et l’histoire de ses successeurs s’apparente plus à une success story.

Selon M. Tagi, l’avenir du JET se situe dans les campagnes. JET est un programme qui coûte extrêmement cher et la tendance, dans les grandes agglomérations, est à trouver des solutions de substitutions. « Le nombre d’ALT va diminuer. Les écoles engagent de plus en plus sur place les professeurs étrangers enseignant à Nova ou Berlitz. Mais les campagnes continueront à avoir besoin des JET. »


JET : L’ENVIE D’ENTREPRENDRE

Il existe une vie souvent très dense pour les anciens JET ; le programme est loin de s’arrêter après les trois ou cinq années officielles. M. Tagi souligne que l’après JET est une question que les japonais prennent à cœur. Ils sont soucieux du bien être de leurs anciens protégés.

Depuis vingt-deux ans que le programme est en place, il s’est développé tout un réseau d’anciens JET qui se soutiennent à travers des associations telles que JETAA (l’association des anciens JET). La majorité des ex-participants ne coupe pas les liens avec le Japon. Le programme leur a donné toutes les armes nécessaires pour se développer, tout en développant leur passion pour ce pays. Ozan Kocoglu n’a que 26 ans mais ses perspectives de carrière sont déjà intéressantes au Japon, ce qu’il doit en grande partie à JET. « Au niveau pragmatique, le JET m’a apporté les clés pour continuer à travailler au Japon. Même s’il s’agit d’un poste dans le domaine public (fonctionnaire), il m’a permis d’en apprendre beaucoup, culturellement, sur les comportements à avoir ou pas en milieu professionnel au Japon. J’ai pu aussi me faire une idée de la manière de gérer les conflits et d’en trouver les issues les plus acceptables par tous. […] L’expérience dans le programme JET m’a servi de « tremplin psychologique » et de préparation à mon futur travail dans la société japonaise. Je travaille à présent dans le « business », en tant que responsable de la filiale asiatique d’une entreprise française d’IT appelée AtomiZ ; je suis donc en contact permanent avec des clients ou partenaires japonais avec lesquels nous avons des contrats que je dois gérer et mener à bien. »

Il est toujours difficile discerner la cause de la conséquence, mais il semblerait que le programme JET s’accompagne d’un fort esprit d’entreprenariat qui n’est peut être que l’expression des caractères aventuriers de ceux qui ont osé quitter la France pour une destination lointaine. Je ne citerai ici que quelques exemples parmi d’autres mais Ahmed Agne, CIR dans la préfecture de Tottori entre 1999 et 2001 a lancé sa maison d’éditions de Manga Ki-oon après son retour en France ; Florent Gorges, CIR à Niigata entre 2001 et 2004, à quant à lui fondé en 2007 la maison d’édition Pix’n love, spécialisée dans le jeu-vidéo. D’autres, comme Gilles Bertrand (CIR à Chiba entre 2002 et 2005), ou encore Corinne Amar (ALT à Kobe entre 1991 et 1994) se sont tournés vers l’écriture.


Avant d’être ALT ou CIR, un participant au programme est avant tout un « mini-ambassadeur » de son pays. A travers cette mission, le Japon offre une chance incroyable à des jeunes du monde entier de pénétrer dans ses coutumes, dans ses bureaux, dans ses campagnes. Le Japon a tout à gagner dans ce programme ; il crée un réseau renforcé d’amoureux de l’archipel qui œuvrent pendant et après le JET à son développement et à son bien être. Les JET ne demandent qu’à exprimer leur gratitude.

« Etre un « mini-ambassadeur », c’est une chance incroyable et j’ai vraiment adoré jouer ce rôle. » (Florent Gorges)

Jeremy
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