urgent!

Bonjour,^^



J'ai mon petit-ami japonais qui à déjà étudié en France et à obtenu le niveau B2.
Il voudrait donc continuer dans la branche de "l'enseignement" en résumé devenir un jour professeur de japonais pour les étudiants français à l'université.

Où? sur Paris à mon avis
comment? quand?etc

Donc si quelqu'un de ce forum ou un de ses contact qui aurait fait ce parcours et bien n'hésitez pas!!!

dômo arigatou gozaimasu!

Chiyo

Osu !

B2 c’est déjà un bon niveau ça ! Ma future femme est B2 elle aussi.

Euh... Il faudrait qu’il se forme déjà, là c’est lui qui est le mieux placé pour se renseigner. Quoique même sans formation préalable il peut enseigner en université, mais il faut qu’il soit en cycle supérieur.

A Nantes je crois qu’il y avait deux conditions pour les profs assistants : niveau Master et être âgé de moins de 28 ans. Pour le niveau Master je comprends mais pour le moins de 28 ans c’est d’une débilité sans nom d’ailleurs... Tiens d’ailleurs quand j’y repense Masaya a plus de 28 ans...

Sinon y a les écoles privées aussi, mais là je reviens à ce que je disais plus haut : il faudra probablement des diplômes. Attention à Paris aussi, plus d’opportunités c’est aussi plus de concurrence.

Ton amoureux doit bien aimer la France, son projet tient la route. D’autant que les Français qui aiment le Japon y en a un paquet (même s’ils seront nombreux à se ruer avidement sur le chinois – opportunisme quand tu nous tiens...).

Bonne chance pour la suite,

Jérémy

Jérémy a écrit:

même s’ils seront nombreux à se ruer avidement sur le chinois

Vraiment ? D'un autre côté ça fait potentiellement plus de travail pour ceux qui font le japonais ;-)
Je dis potentiellement car on sait qu'il n'y a pas tant de boulot que ça en France quand on choisit le japonais comme langue. Hormis le fait de partir direct pour le Japon.

Limiter l'âge à 28 ans, je trouve ça dommage.


Seb

osu!

J'ai dans l'idée qu'un Français est beaucoup plus facilement nippophile que sinophile. C'est particulièrement le cas parmi les jeunes générations, pas la peine d'être sociologue pour le constater.
Je pense cependant que cette propension française à la nippophilité ne sera sûrement pas suffisante pour contrebalancer la logique économique : c'est à la Chine que tout le monde s'intéresse, pas au Japon. Ma conclusion personnelle est que même si globalement les gens aiment le Japon, ils préfèreront presque systématiquement le chinois au japonais (quelques super motivés pourront faire les deux mais ils seront minoritaires).
La chose se comprend facilement mais il y a dans cette attitude un côté opportuniste (je ne m'interesse à un pays que parce qu'il offre de nombreuses perspectives économiques) et grégaire (je vais là où il y a le plus de débouchés au lieu de commencer par me concentrer sur là où je veux être).

D'un autre côté - et je m'arrête ici sur le hors sujet ^^; - même si le Japon aura probablement un rôle secondaire par rapport à la Chine, plus d'apprenants français en chinois aura peut-être un effet positif pour le Japon : d'une ceux qui seront opérationnels en chinois seront moins impressionnés par la difficulté du japonais et deux pour peu qu'ils se rendent en Chine pour étudier ou travailler, vu que le Japon est juste à côté il y a fort à parier pour qu'ils cherchent à y faire un tour.
En gros l'intérêt pour la Chine fera peut-être sauter quelques verrous de plus entre le France et la Japon (mais ce ne sera qu'un effet secondaire).

C'était Jérémy Pichot pour les enjeux internationaux de Nantes-Japon, à vous les studios!