Osu !
Pour continuer la discussion sur les débouchés du japonais entamée dans
ce fil , je vous propose de jeter un coup d’oeil à une enquête très intéressante sur plus d’une centaine de personnes pratiquant le japonais dans leurs activités professionnelles.
Aoitori nous avait proposé un excellent lien sur
les Etats généraux de l’enseignement du japonais de novembre 2008, c’est dans ce contexte que les organisateurs ont eu l’idée de cette enquête.
Voilà comment ils présentent la chose :
- Citation :
À l’occasion du colloque intitulé «Le japonais, c’est possible ! », le CEJF a lancé une enquête sur « le japonais et la professionnalisation » au sein du public des japonophiles et des japonisants en France et au Japon.
Cette enquête a pour objectif, d’une part, d’ébaucher une représentation des Français qui ont suivi une formation en japonais et qui se servent de leurs compétences en langue et culture japonaises dans leurs métiers, et d’autre part, de communiquer les informations obtenues aussi bien auprès des décideurs dans le domaine de l’éducation que des enseignants et des futurs étudiants en japonais.
L'enquête a été effectuée sous la forme d'un questionnaire dans les conditions suivantes :
Période : de mi-mars jusqu'à fin juin 2008
Nombre de réponses obtenues : 104
Notre questionnaire a été envoyé à (par ordre alphabétique) :
Ambassade du Japon
Centre Européen d’Etudes Japonaises d’Alsace
Entreprises Japonaises en France
Fondation du Japon
Grandes Écoles
Institut Français de Fukuoka
Lycée Franco-Japonais de Tokyo
Société Française des Études Japonaises
Universités françaises
Nous tenons à remercier toutes les institutions et toutes les personnes qui ont eu l'amabilité de répondre à notre enquête. Comité d’organisation du colloque du CEJF
Kayoko Iwauchi, Elli Suzuki
Vous trouverez donc à partir de la page 23 du pdf ci-dessous les résultats de cette enquête.
On y voit une grande variété d’activités différentes (chef de projet informatique, chargé de mission, directeur marketing, graphiste, consultant,
organisateur de spectacles, artiste, bibliothécaire etc.) avec toutefois une
assez nette prédominance des métiers de l’enseignement, des métiers
d’ingénieur, de la traduction et de l’interprétariat ainsi que des différentes
activités du privé (en entreprise quoi, les commerciaux et cie). Pas étonnant me direz-vous.
http://aejf.asso.fr/pdf_cejf/KIT_CEJF200811.pdf
(je vous recommande aussi de lire les autres parties de ce pdf, pas seulement l'enquête)
Voilà. C’est déjà plus intéressant de parler des débouchés du japonais quand on a quelques données concrètes.
Bonne lecture,
Jérémy